jeudi 12 juillet 2012
16 août :
W.A. Mozart Ouverture de la Flûte Enchantée kv.620 (transcription J. Linckelmann) (7')
Giulio Briccialdi Quintette op. 124 (15')
Fritz Kreisler Liebesfreud – Liebesleid (Plaisir d'amour - Chagrin d'amour) (10')
Gyorgy Ligeti Six Bagatelles (15')
Paul Hindemith Kleine Kammermusik (15')
Malcolm Arnold Three Shanties (Trois Chants de marins) (10')
Georges Bizet Carmen (extraits)
17 août :
Ferenc Farkas Danses hongroises du XVIIe siècle (10')
Anton Dvorak Quintette en Fa Majeur d'après le quatuor Américain op.96 (transcription D. Walter) (25')
Jacques Ibert Trois pièces brèves (10’)
Heitor Villa-Lobos Quintette en forme de Choros (15')
Luciano Berio Opus number Zoo (10')
Georges Bizet Carmen (extraits)

Florent Charpentier
Clarinette
Manon Louis
Harpe
2ème sonate de JS Bach
Air des champs Elysées tiré d'Orphée de Gluck
Quatre romances sans paroles de Félix Mendelssohn
Andante et Larghetto de Schubert
Sérénade de Schubert
Entracte
Andante et Allegro de Chausson
Entracte tiré de Carmen de Bizet
Tosca fantaisie
Méditation de Thaïs de Massenet
Histoire du tango (café 1930)
lundi 9 juillet 2012
LES CLASSIQUES DU PRIEURE 2012
Chers Madame et Monsieur,
Chers Amis, Membres de l’Association,
Cette année encore, nous vous proposons trois récitals pour
ces Classiques 2012.
Nous espérons partager avec vous ces soirées musicales Notre
engagement reste le même : vous présenter les jeunes talents qui nous sont apparus porteurs de
belles promesses …
Vendredi 10
août, « Au fil de l’Opéra » Manon Louis, harpe et Florent Charpentier, clarinette, solistes de l’Orchestre de Lorraine, interprètent
F Schubert, Verdi, Spohr, Mozart, Bizet, Puccini …
Vendredi 17
août, le Quintette K, quintette à vent, Mathilde Lebert, hautbois,
Julie Moulin, flûte, Bruno. Bonansea, clarinette, Jean Paul
Macadan, basson et Guillaume Têtu, cor interprètent G. Bizet,
W.A. Mozart, G. Briccialdi, F Kreisler …
Vendredi 31
août, le Quatuor Hermès, Omer Bouchez, violon, Elise Liu, violon,
Yung-Hsin Chang, alto et Anthony Kondo, violoncelle, quatuor à cordes, 1er prix du
Concours de Genève 2011, interprètent J. Haydn, R. Schumann et C. Debussy.
Au Cloître du Prieuré du Bourget-du-Lac à 21h00, repli
dans l’Eglise St Laurent en cas de pluie.
Le prix des places : :
18€
si vous assistez à l’un des trois concerts.
16€ pour les membres de l’Association
Un Soir à l’Opéra, pour les groupes à partir
de cinq personnes et pour les personnes qui
assistent à deux concerts.
10€
pour les étudiants, les élèves des conservatoires et écoles de musique
les jeunes de 12 à 18 ans et les demandeurs
d’emploi.
« Pass
concerts » 42€ (les trois
concerts.achetés ensemble).
Gratuité :
enfants de moins de 12 ans.
Retenez vos places ici
vendredi 9 mars 2012
Christian Chamorel à la Cité des Arts,un pianiste aux sonorités étincelantes !
Concert à l’ auditorium de la Cité des Arts avec le récital du jeune pianiste suisse Chrisitan Chamorel.
Brillant musicien, complet et diversifié dans son répertoire, virtuose, il est originaire de Lausanne. C’est là que, dès l’âge de 17 ans, il commencera une carrière qui se révélera très riche, accumulant les prix dans les concours internationaux.
La soirée débute par la Sonate opus 111 de Beethoven, la dernière des sonates dédiée à l’ archiduc Rodolphe. Elle fut magistralement jouée : maestoso absorbant suivi d’une Arietta très étonnante avec toutes ses facettes aux couleurs différentes, délicates, rythmées voire dansantes. Sonate empreinte d’un lyrisme raffiné.
Le public a apprécié la présentation et les explications données par le pianiste des quatre pièces tirées des « Romances sans paroles » et la célèbre « Fileuse » de Mendelssohn. Ce fut un choix judicieux où la délicatesse d’exécution fut un vrai bonheur !
Que dire de la Sonate D 960 de Schubert dont on ne se lassera jamais ? Christian Chamorel dit que c’est peut-être la Sonate des Adieux ; elle exprime d’abord une grande nostalgie puis le scherzo vivace nous entraine vers l’optimisme et le final vers l’espoir.
Nous souhaitons que la carrière de Christian Chamorel, déjà bien installée en Suisse et en Allemagne, trouve en France les échos qu’elle mérite.
Mado Venet
mercredi 25 janvier 2012
Christian Chamorel Cité des Arts de Chambéry Vendredi 2 mars 20h00
Christian Chamorel, c’est d’abord un œil, un œil bleu perçant. Ce qui guide le pianiste lausannois, c’est son oreille, son éclectisme, son envie de se frotter à la musique avec un grand M: «J’ai un mode de fonctionnement différent de la plupart de mes collègues. Souvent, ils tranchent entre une carrière de soliste, la musique de chambre et le lied. Moi, j’ai besoin d’une activité diversifiée: ça participe d’un équilibre de l’âme.»
On n’ira donc pas chercher une bête de scène chez Christian Chamorel. Ses moyens pianistiques, il les met au service des compositeurs qu’il aime, Liszt, Schumann, puis des partenaires avec lesquels il travaille. On sent cette empathie dans son regard, bleu perçant mais doux. L’an dernier, il lançait un festival, Le Mont Musical, qui marie sa passion du lied et de la musique de chambre (lire ci-contre). «La tradition du Liederabend n’est pas courante en Suisse romande. Il y a des gens qui n’attendent que d’être convertis.»
Christian Chamorel ne joue pas dans la cour des grands, style Carnegie Hall de New York, mais il mène une jolie carrière dans des festivals en France (les Serres d’Auteuil), en Allemagne (Klavierfestival Ruhr) et en Suisse (Menuhin Festival de Gstaad). Son art repose sur de solides moyens, un beau sens de l’architecture, un phrasé ample. C’est un spécialiste de Liszt, qu’il a abondamment joué (récemment aux Lisztomanias à Châteauroux) puis enregistré (deux CD parus chez Gallo et Doron). Il n’a pas peur de se mesurer au démoniaque Après une lecture de Dante. Il évoque Mozart, ce compositeur qui lui a valu ses premiers émois musicaux. «Mozart est le compositeur vers lequel je reviens le plus souvent.» Peut-être en raison de la nature si vocale de cette musique: «On sent chez un pianiste s’il a une affinité avec la voix. D’autres sont naturellement lyriques.»
Un père «pianiste de jazz à ses heures perdues», une mère qui «chantait dans des chœurs»: on comprend que le petit Christian soit devenu musicien. A sept ans, il prend ses premiers cours auprès de Claire Grin, mère du violoncelliste François Grin, membre du Quatuor Terpsycordes. Il parle de son apprentissage comme d’une suite de révélations: le jeu des deux mains ensemble, la découverte des accords, l’idée de la polyphonie. A 12 ans, il entre dans la classe de Christian Favre à Lausanne, «nature expansive», «sens de la ligne», obtient un diplôme d’enseignement à 15 ans, un diplôme de virtuosité à 17.
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