L’avant scène du Théâtre du Casino accueillera notre récital lyrique ce dimanche 6 novembre.Chloé Briot, soprano et Thomas Dear, basse de l’Opéra de Monte Carlo, accompagnés par Hélio Vida, pianiste brésilien, vous emmèneront dans leur voyage musical avec Mozart, Verdi, Rossini, Massenet, Messager…
Les deux artistes, partagent la même passion et souvent se retrouvent pour chanter notamment au Festival d’Aix-en-Provence (Pelléas et Mélisandre cet été) . Ils font tous deux une carrière de solistes sur les scènes françaises et européennes : le Capitole de Toulouse, l’Opéra de Bordeaux, celui de Lyon, le Grand Théâtre de Genève, Salle Pleyel à Paris… Ils devraient conquérir les fidèles de notre rendez-vous aixois…
Vendredi 26 août 2016, voici le dernier concert des
Classiques du Prieuré organisés par Paul Rivoire avec la Mairie du
Bourget-du-Lac. « Le Trio à Cordes » composé de Louise Salmona au
violon, Léa Hennino , alto et Bruno Philippe au violoncelle, nous a présenté la
palette de son immense talent. Il a su communiquer sa chaleur à un public très
réceptif. Ces jeunes gens ont fait
montre aussi d’une grande capacité de travail : ils devaient
donner, la veille à la Féclaz, les Variations Goldberg de J. S. Bach.
Nous avons écouté avec attention un prélude et fugue de
Mozart qui ont été écrits d’après une pièce pour orgue de JS Bach ; la
pédale d’orgue tenue bien sûr au violoncelle.
C’est dans le Trio n° 3 , Op 9 de Beethoven que ces artistes ont été le
plus près des auditeurs. Ce trio a-t’il été composé pour la jeunesse ? On
pourrait le croire facilement car les exécutants ont su exprimer une fraîcheur
élégante dans chacun des trois mouvements. L’indication générale est « con
expressione ». Ce fut en effet avec beaucoup d’esprit et de fantaisie.
La deuxième partie commence avec un duo Violon/Alto n° 13
en mi mineur de Ludwig Spohr qui, soit dit en passant, aimait se faire appeler
Louis, pour être à la mode en ce tournant XVIIIe et XIXème siècle en Allemagne.
C’est un pré-romantique, virtuose, qui a écrit un traité sur la technique du
violon et, ce soir, le chant du violon avait quelque chose de céleste…
Nous passons à autre chose avec la Suite en la majeur de
Jean Sibélius (1865-1957), très,
enlevée, plutôt « vivace » et un Minuetto étonnant.
En bis, le charmant « petit Trio » de Schubert.
Nous souhaitons un beau parcours à ce nouveau Trio à
Cordes » avec toutes les satisfactions et les bonheurs possibles …
Les Classiques du Prieuré, ce vendredi 19 août 2016 ont encore « frappé fort » si l’on peut dire avec un concert exceptionnel, celui du BOUCLIER SEPTET,
Les deux frères Bouclier, originaires de Haute Savoie, Julien au violon et Dimitri à l’accordéon, nous avaient déjà enchanté l’an dernier.
Ils reviennent cette année dans une formation de sept jeunes musiciens qui ont adhéré totalement à leur style de musique contemporaine XXème et XXIème siècle. Cela donne un mélange détonant dans une structure classique. Les arrangements remarquables sont tous écrits par Julien Bouclier et mettent en valeur tantôt le violon, tantôt l ‘accordéon. Ces artistes sont lauréats de nombreux prix internationaux. Leur investissement personnel et leur enthousiasme sont très communicatifs et le public a adhéré à cent pour cent.
Le programme souvent d’une grande difficulté technique a été bien choisi.
Une admirable ouverture avec les Quatre Saisons d’Astor Piazzolla dont l’arrangement est une création pour les Classiques du Prieuré : très intéressant duo violon/piano avec mention spéciale pour la pianiste qui fait partie du Trio des Sœurs Michel présentes ce soir dans ce nouveau Septet et accompagnées de l’alto Clément Sozanoski et de la contrebasse Yannick Trotoux.
Vient ensuite le New York tango de Richard Galliano puis en 2ème partie Méditango et Michelangelo 70 de Piazzolla. Nous avons découvert le compositeur français Franz Angelis avec une composition de 2003 « Impasse » en 4 mouvements, publiée à la suite de la mort tragique d’un jeune neveu. C’est en effet une pièce très puissante pleine de souffrance et d’appel au secours. La soirée se termine avec l’Ukrainien Vladislav Zolotarev « Rondo Capriccioso ». Cette œuvre dramatique parut quelques jours avant sa mort à 33 ans.
Insistons pour finir sur la qualité technique impressionnante du Bouclier Septet d’une part et sur sa constante générosité dans l’expression.
Un Soir à l’Opéra présente à la Cité des Arts, ce vendredi 4 mars 2016, la pianiste Suzana Bartal.
Son jeu a été décrit par la critique comme « perlé dans le toucher et d’une précision absolue ».
C’est exactement ce que le public a perçu avec les Scènes d’Enfants de Schumann dès le début du récital. Toutes les indications du compositeur sont scrupuleusement respectées et les reprises en écho se font sur un tapis de velours. C’est absolument délicieux.
La sonate n° 8 opus 13 de Beethoven dite « Pathétique » nous enchante également. Elle est interprétée avec beaucoup de finesse et de légèreté sans que les aspects dramatiques de l’œuvre en soient affaiblis. Un très beau moment à vivre !
Une exposition d’aquarelles inspira Modeste Moussorgski pour décrire des épisodes de la vie quotidienne. L’orchestration que Ravel en a réalisée si magnifiquement ne fait pas oublier l’ingénieuse écriture pour le piano que le compositeur a déployée ici avec ses rebondissements toujours renouvelés. La clarté du jeu de Suzana Bartal en a bien mis en lumière toutes les facettes. Les « Tableaux d’une Exposition » restent une œuvre qui renouvelle le genre pianistique de l’époque. Les concertistes peuvent y donner beaucoup d’eux-mêmes, comme ce fut le cas avec Suzana Bartal.
Invitée par « Un Soir
à l’Opéra », la pianiste virtuose Suzana Bartal donnera un récital le
vendredi 4 mars à 19heures à l’auditorium de la Cité des Arts de Chambéry.
Née en 1986 à Timisora (Roumanie) dans une famille hongroise,
Suzana Bartal est un des talents montants de la nouvelle génération.
En 2015, ses concerts l’ont menée dans les salles
prestigieuses comme le Beethoven-Haus à Bonn, la Salle Pleyel et Radio France à
Paris, le Merkin-Hall à New-York ou le Milton Court à Londres… En janvier de la
même année, Suzana a fait des débuts remarqués dans le Concerto de Grieg avec
l’Orchestre Avignon-Provence alors qu’elle remplaçait Marie-Josèphe Jude au
pied levé. Sa prestation a été acclamée par la critique…
Pour son récital savoyard, Suzana Bartal a choisi
d’interpréter Scènes d’enfants de Robert Schumann, la Sonate Pathétique de L.v.
Beethoven et les Tableaux d’une exposition de M. Moussorgski.
Cité des Arts de Chambéry,
vendredi 4 mars à 19 heures.
Billetterie : Office de Tourisme de Chambéry Tél 04 79 33 42 47 et sur place le soir du
concert.