vendredi 6 septembre 2013

Les Classiques du Prieuré » partenaires du « Musée en Musique 2013 "



Pour la cinquième année, Musée en musique remet son Prix du Public. Décerné par les auditeurs, il récompense le concert le plus apprécié de la saison musicale 2012/2013 de l’auditorium du Musée de Grenoble. L’an dernier, Frédéric Lodéon, président d’honneur, avait décerné le prix au violoniste Fedor Roudine qui avait interprété pour l’occasion la Chaconne de la partita n° 2 de J.S. Bach, remise de prix récompensée par un concert au Festival Musique en Grésivaudan.


Cette année, c’est le Festival les Classiques du Prieuré qui devient partenaire de l’évènement en proposant aux lauréats un concert dans sa programmation, au Cloître du Prieuré du bourget-du-Lac. Chaque mois d’août depuis 14 ans, ce haut lieu du patrimoine savoyard,à l’acoustique irréprochable, programme une série de concerts et invite le public à découvrir de nouveaux talents classiques, jeunes musiciens premiers prix de concours internationaux ou solistes dans les plus grandes formations musicales européennes.

Le Quatuor Zaïde, un « Soleil » aux Classiques du Prieuré.




Le « soleil » était partout pour ce dernier concert de l’été des Classiques du Prieuré dans le cloître du Bourget-du-Lac avec une formation d’exception, le Quatuor Zaïde.

Vous l’aurez compris le « Soleil » fut celui du Quatuor de Joseph Haydn, opus 20 n° 5 dans une forme aboutie qu’ont su nous faire apprécier ces quatre musiciennes au si grand talent. Rappelons qu’elles furent 1er prix du Concours international Haydn de Vienne. Le rôle de chaque instrument est bien défini et cette forme d’indépendance constitue un dialogue permanent comme l’a voulu le compositeur. Le Minuetto a quelque chose de séraphique et avec l’Adagio, le public n’est toujours pas retombé du ciel ! L’œuvre se termine dans une grande légèreté par une fugue à deux sujets très intéressante.
Nous avons beaucoup aimé le deuxième quatuor de Léos Janacek composé dans les années 1920. C’est un vrai kaléïdoscope de thèmes romantiques, de chansons populaires ou de rondes enfantines qu’accompagnerait un polichinelle tour à tour joyeux ou fâché si bien révélé par les interprètes. Ne croirait-on pas voir se dérouler un film avec toutes ces richesses harmoniques et techniques ?
Le « ding-dong » de la magnifique cloche d l’Eglise St Laurent nous ramène après l’entracte à l’écoute de Félix Mendelssohn , quatuor n° 2, op 44 dans une brillantissime interprétation.

Ces quatre artistes sont tellement habitées par ce qu’elles font qu’on a vraiment l’impression de tout voir, de tout entendre et même de tout comprendre !

mardi 9 juillet 2013

Les Classiques du Prieuré, Un Festival à la découverte des nouveaux talents !


Le Cloître du Prieuré du Bourget-du-Lac accueille depuis 14 ans déjà "les Classiques".
Haut lieu du patrimoine savoyard, chaque mois d'août, le Cloître prête son fabuleux décor de pierres à l’acoustique irréprochable, aux plus belles pages du répertoire de la musique classique et romantique.
Paul Rivoire, le conseiller artistique du festival, tel Merlin l'enchanteur, nous fait découvrir les nouveaux talents classiques, jeunes musiciens premiers prix de concours internationaux ou solistes dans les plus grandes formations musicales européennes.

Le "cru" 2013 ne devrait pas décevoir le public. Public fidèle qui accompagne le festival et apprécie à sa juste valeur la qualité artistique de artistes invités.

Le programme
  • Premier concert, vendredi 9 août. Le Duo Yati, Julie Moulin, flûte et Bruno Bonansea, clarinette. Julie est seconde flûte au sein de l'Orchestre Royal du Concertgebouw d'Amsterdam et Bruno, clarinette solo à l'Orchestre de Picardie. Un programme éclectique: Mozart, Bach, Rossini, Belà Bartok, Debussy...
  • Vendredi 23 août, c'est le Trio à cordes Anna Göckel, violon, Hélène Clément, alto et Louis Rodde, violoncelle qui investit le pré carré. Leur répertoire: Mozart, Beethoven et Dohnanyi, trois compositeurs de la période romantique Anna Göckel et Louis Rodde ne sont pas des inconnus pour le public savoyard venu les écouter en avril dernier aux Impromptus de l' Espace Malraux.
  • Le Quatuor Zaïde quant à lui  sera présent pour la première fois en Savoie le jeudi 29 août, Il assure la soirée de clôture du festival.

Ce jeune quatuor à cordes, fondé en 2009, vient de remporter à Vienne, le premier prix du Concours Joseph Haydn (2012). A son programme Joseph Haydn, Léos Janacek, Hugo Wolf et Félix Mendelsshon.


Les concerts ont lieu au Cloître à 21h. Repli à l'Eglise St Laurent en cas de pluie.
Billetterie ouverte dans les Offices de Tourisme du Bourget du Lac 04 79 25 01 99 
et de Chambéry 04 79 33 42 47
Prix des places de 10 à 18€

Deux concerts décentralisés à la Chapelle Notre Dame des Neige de la Féclaz
Samedi 10 août à 21h, le Duo Yati,flûte et clarinette. Le jeudi 22 août le Trio à cordes, Anna Göckel, violon, Hélène Clément, alto et Louis Rodde, violoncelle. Même programme qu'au Bourget du Lac

Billetterie: Office de Tourisme Savoie Grand Revard, la Féclaz 04 79  25 80 49

Contact 06 86 10 36 21

jeudi 18 avril 2013

Le billet de Mado Venet: Le Trio Karénine à l’Espace Malraux







Et dire qu’il y a des amoureux de la musique qui ont manqué ce concert ! … Ce fut la musique des anges descendus à Malraux, dans la délicatesse, la légèreté et les accents de la jeunesse …
Toutes ses choses ont fait merveille dans ce Trio en mi bémol majeur de Schubert, très connu pour ses thèmes enchanteurs, faciles d’accès. L’émotion est permanente au fil de ses quatre mouvements.

Le Trio Karénine fut fondé en 2009 et soutenu par les plus grands interprètes contemporains. Citons la violoniste Anna Göckel, Louis Rodde au violoncelle et Paloma Kouider au piano. Ils ne font qu’un sur la scène, toujours en communion parfaite, dans un même souffle où tout est lumineux.

Les premières phrases, au piano seul, du trio de Ravel en la mineur qui suivit retiennent fortement l’attention. Le public prend pied immédiatement dans un autre univers. La diversité et les recherches dans l’écriture sont passionnantes. L’atmosphère est souvent tourmentée et émouvants les longs vibrato violon violoncelle si parfaitement exécutés. La aussi, pourtant, nous allons vers le bonheur…

Il y a longtemps, peut –être, que nous n’avions pas entendu une interprétation si nuancée, si poétique pour l’une et l’autre de ces deux œuvres.


                                                                          Mado Venet

lundi 1 avril 2013

Le Trio Karénine aux Impromptus, samedi 6 avril à l'Espace Malraux



Comment ne pas vous inviter au récital que donneront Paloma Kouider, piano, Anna Göckel, violon et Louis Rodde, violoncelle, samedi 6 avril à 17h  à l'Espace Malraux.
Ces jeunes artistes, tous trois diplômés du CNSM de Paris et disciples du Quatuor Ysaÿe. Le Trio est titulaire de plusieurs prix internationaux.
A l'Espace Malraux, le Trio Karénine interprète Franz Schubert, le Trio n° 1 en si bémol majeur, opus 99 et Maurice Ravel, le Trio en la mineur.
Les membres de l'Association "Un Soir à l'Opéra" bénéficient pour ce récital du tarif réservé aux adhérents AMCCS.soit 15€

Un rendez-vous à ne pas manquer !
Musicalement vôtre,
Paul Rivoire

dimanche 31 mars 2013

Le billet de Mado Venet: Le Pianiste Balàzs Fülei à la Cité des Arts




Balàzs Fülei nous aurait-il décroché la lune ? Ce pianiste hongrois s’est produit vendredi 22 mars à l’auditorium de la Cité des Arts.
Même si le piano de concert Fazioli était un peu dur à certaines oreilles, notre jeune interprète a réussi à maîtriser l’instrument.
Le public a entendu une Sonate au Clair de Lune de Beethoven différente de certaines autres interprétations plus romantiques. Ce fut plutôt une méditation sur le rythme du temps qui court et qu’il ne faut pas laisser fuir … Rêver sous le clair de lune ne serait plus de mise aujourd’hui.
Debussy et la Suite Bergamasque inspirée de Verlaine nous ramène vers une vision dansante de l’existence avec sa minute d’émotion si bien décrite dans le troisième mouvement.
Création à Chambéry pour ce concert-là, d’une pièce d’Andros Gàbor Viragh écrite pour son ami pianiste Balàzs Fülei, travail commencé fin 2012. L’inspiration se développe dans plusieurs directions mais le public semble avoir apprécié ce mécanisme bien structuré même s’il surprend au premier abord.
Après l’entracte, nous entendîmes la brillantissime Sonate en fa mineur op. 5 de J. Brahms. Balàzs Fülei fut superbe dans les déclamations expressivo ; sa grande précision donne beaucoup d’éclat aux mouvements rapides et beaucoup de sensibilité dans les andante.
« La nuit pouvait tomber, la lune briller » et les cœurs s’élever vers la splendeur du soleil à venir …


                                                             A Chambéry, le 23 mars 2013
                                                                                Mado Venet