samedi 15 septembre 2012

Le Quintette K aux Classiques




Dans le cadre des Classiques du Prieuré, l’ Association Un Soir à l’ Opéra présentait son deuxième concert de l’été, le 17 août, au Cloître du Bourget-du-lac.
Comme à l’accoutumée ce fut la fête de la jeunesse et du talent. Le Quintette à Vent K, titulaire déjà de nombreux prix est né en 2006 au Conservatoire National de Lyon. Ses membres ont tous commencé une carrière internationale de soliste dans différents orchestres en menant de front un travail en formation réduite.
D’emblée, le public a pu constater leur parfaite cohésion en écoutant les Danses hongroises du XVIIème siècle reprises par le compositeur contemporain Feren Farkas. Esprit joyeux où chaque artiste a pu mettre en valeur son instrument. Vint ensuite une transcription par D. Walter  du merveilleux Quatuor Américain op. 96 d’Anton Dvoraj.
Ce fut un moment éblouissant où tous les thèmes très connus de cette œuvre, qu’ils soient inspirés de la Bohème ou du folklore américain s’expriment de façon limpide. On pourrait en oublier la masse sonore de l’orchestre à laquelle nos oreilles sont habituées.
Les dix coups, répétés, de la cloche de l’Eglise Saint Laurent sonnent la fin de l’entracte.
Oserons-nous dire que c’était réglé comme du papier à musique ? Non, bien sûr ! La règle, c’était plutôt la connivence entre nos musiciens pour l’interprétation des Trois Pièces Brèves de Jacques Ibert. C’est lui qui créa l’Ecole Française des Vents. Ces pièces respirent la légèreté et le divertissement.
Changeons de climat : que dire du Quintette en forme de choros ? C’est une musique brésilienne populaire jouée le soir entre amis. Villa Lobos est passé maître dans ces petites pièces dérangeantes mais néanmoins pleines de vivacité. Qu’on se rassure, ce n’est pas de la musique sauvage !
Le programme se poursuivait avec l’Opus number Zoo de Luciano Bério, contes pour enfants : il s’agit d’animaux dans une narration débridée alliant le parlando à une musique descriptive mise en scène de façon ludique. Imaginez un renard qui invite une poule à danser ; elle lui sourit et ne voit pas que la nuit va arriver … Présentation très réussie qui a bien amusé l’assistance.
Fin de soirée avec des extraits très appréciés de Carmen de Bizet.

Nous souhaitons longue vie à cette formation talentueuse dont la présence scénique teintée d’humour ne fait que renforcer l’expressivité.

                                                                                

Mado VENET

jeudi 12 juillet 2012







16 août :

W.A. Mozart Ouverture de la Flûte Enchantée kv.620 (transcription J. Linckelmann) (7')
Giulio Briccialdi Quintette op. 124 (15')
Fritz Kreisler Liebesfreud – Liebesleid (Plaisir d'amour - Chagrin d'amour) (10')

Gyorgy Ligeti Six Bagatelles (15')
Paul Hindemith Kleine Kammermusik (15')
Malcolm Arnold Three Shanties (Trois Chants de marins) (10')
Georges Bizet Carmen (extraits)


17 août :

Ferenc Farkas Danses hongroises du XVIIe siècle (10')
Anton Dvorak Quintette en Fa Majeur d'après le quatuor Américain op.96 (transcription D. Walter) (25')

Jacques Ibert Trois pièces brèves (10’)
Heitor Villa-Lobos Quintette en forme de Choros (15')
Luciano Berio Opus number Zoo (10')
Georges Bizet Carmen (extraits)














Florent Charpentier
Clarinette


















Manon Louis
Harpe 




2ème sonate de JS Bach
Air des champs Elysées tiré d'Orphée de Gluck
Quatre romances sans paroles de Félix Mendelssohn 
Andante et Larghetto de Schubert
Sérénade de Schubert

Entracte

Andante et Allegro de Chausson
Entracte tiré de Carmen de Bizet
Tosca fantaisie
Méditation de Thaïs de Massenet
Histoire du tango (café 1930)

lundi 9 juillet 2012


LES CLASSIQUES DU PRIEURE 2012

      Chers Madame et Monsieur,
      Chers Amis, Membres de l’Association,

Cette année encore, nous vous proposons trois récitals pour ces Classiques 2012.
Nous espérons partager avec vous ces soirées musicales Notre engagement reste le même : vous présenter les jeunes talents qui nous sont apparus porteurs de belles promesses …

      Vendredi 10 août, « Au fil de l’Opéra » Manon Louis, harpe et Florent Charpentier, clarinette, solistes de l’Orchestre de Lorraine, interprètent F Schubert, Verdi, Spohr, Mozart, Bizet, Puccini …

     Vendredi 17 août, le Quintette K, quintette à vent, Mathilde Lebert, hautbois, Julie Moulin, flûte, Bruno. Bonansea, clarinette, Jean Paul Macadan, basson et Guillaume Têtu, cor interprètent G. Bizet, W.A. Mozart, G. Briccialdi, F Kreisler …

     Vendredi 31 août, le Quatuor Hermès, Omer Bouchez, violon, Elise Liu, violon, Yung-Hsin Chang, alto et Anthony Kondo, violoncelle,  quatuor à cordes, 1er prix du Concours de Genève 2011, interprètent J. Haydn, R. Schumann et C. Debussy.

Au Cloître du Prieuré du Bourget-du-Lac à 21h00, repli dans l’Eglise St Laurent en cas de pluie.

Le prix des places : :
             18€ si vous assistez à l’un des trois concerts.
             16€ pour les membres de l’Association Un Soir à l’Opéra, pour les groupes à partir
             de cinq personnes et pour les personnes qui assistent à deux concerts.
             10€ pour les étudiants, les élèves des conservatoires et écoles de musique
             les jeunes de 12 à 18 ans et les demandeurs d’emploi.
             « Pass concerts »  42€ (les trois concerts.achetés ensemble).
             Gratuité : enfants de moins de 12 ans.

Retenez vos places ici

vendredi 9 mars 2012

Christian Chamorel à la Cité des Arts,un pianiste aux sonorités étincelantes !


Concert à l’ auditorium de la Cité des Arts avec le récital du jeune pianiste suisse Chrisitan Chamorel.

Brillant musicien, complet et diversifié dans son répertoire, virtuose, il est originaire de Lausanne. C’est là que, dès l’âge de 17 ans, il commencera une carrière qui se révélera très riche, accumulant les prix dans les concours internationaux.

La soirée débute par la Sonate opus 111 de Beethoven, la dernière des sonates dédiée à l’ archiduc Rodolphe. Elle fut magistralement jouée : maestoso absorbant suivi d’une Arietta très étonnante avec toutes ses facettes aux couleurs différentes, délicates, rythmées voire dansantes. Sonate empreinte d’un lyrisme raffiné.

Le public a apprécié la présentation et les explications données par le pianiste des quatre pièces tirées des « Romances sans paroles » et la célèbre « Fileuse » de Mendelssohn. Ce fut un choix judicieux où la délicatesse d’exécution fut un vrai bonheur !

Que dire de la Sonate D 960 de Schubert dont on ne se lassera jamais ? Christian Chamorel dit que c’est peut-être la Sonate des Adieux ; elle exprime d’abord une grande nostalgie puis le scherzo vivace nous entraine vers l’optimisme et le final vers l’espoir.

Nous souhaitons que la carrière de Christian Chamorel, déjà bien installée en Suisse et en Allemagne, trouve en France les échos qu’elle mérite.





                                                                                           Mado Venet