mardi 5 avril 2011

Juliana Laska et Nima Sarkechik en récital




Après le souffle et l’émotion que nous a laissé le jeune pianiste Witold Wilczek,, la saison se poursuit avec deux concertistes que nous avons déjà invités. La violoncelliste Juliana Laska et le pianiste Nima Sarkechik. Ces deux artistes nous avaient totalement conquis, Juliana avec les Suites de Bach pour violoncelle seul. Nima avec un récital dédié à Frédéric Chopin. Tous deux poursuivent une carrière internationale : Théâtre des Champs Elysée, Festival international de la Roque d’ Anthéron, Italie, Grèce, Suisse, Japon, Amérique du Nord …Musiciens au talent fou, leur vigueur de jeu est toujours alliée à une musicalité intense et touchante. A Charles Dullin, réunis pour la première fois, ils interpréteront les Sonates pour violoncelle et piano n° 2 et 4 de L.V.Beethoven,, la Sonate de Claude Debussy et la Sonate op. 40 de Dimitri Chostakovitch.
Paul Rivoire 



Witold Wilczek, « des canons sous les fleurs »





C’est ainsi que Schumann décrivait la musique de Chopin et c’est bien ainsi que le public de la Cité des Arts l’a ressentie lors du récital donné par l’Association « Un Soir à l’Opéra ».
Witold Wilczek, jeune pianiste de 22 ans, né en Pologne, titulaire de nombreux prix, se voue corps et âme à Chopin. La première partie de son récital fut
brillantissime avec quatre scherzos d’une grande difficulté d’exécution, d’une rythmique immuable et d’ un style énergique. Le souffle et l’émotion étaient là et le public envoûté. Que dire des quelques regards qui semblent vouloir prendre le public à témoin, le faire participer, l’inviter à respirer dans un même esprit ?
C’est une qualité de la jeunesse que ce désir de communiquer ; Wilczek semble l’avoir bien montré.
La suite du programme ? Une sonate en do majeur de Joseph Haydn, sereine, avec son étonnant allegro molto final, Ignace Paderewski dont on pourrait oublier qu’il fut Président de la République polonaise tant son « chant d’Amour » est enflammé et romantique puis Franz Liszt avec ses « Rêves d’amour » et sa Rhapsodie hongroise n°15 complètement « revisitée » par Vladimir Horowitz, superbe arrangement moderne et revivifiant. Trois bis furent offerts par ce généreux pianiste dont le début de carrière est prometteur. Chambéry l’accueillera toujours avec bonheur. Mado Venet


mercredi 23 février 2011

Récital Witold Wilczek Cité des Arts Chambéry


Le jeune concertiste Polonais Witold Wilczek interprète les scherzi 1,2,3,4 de F.Chopin, la sonate C dur de J. Haydn, Chant d'amour et Scherzino (album de Mai opus 10), En Rêve Liebestraum et la Rhapsodie Hongroise N°15 dr F. Liszt.

Réservations Office de Tourisme de Chambéry
04/79/33/42/47

mardi 22 février 2011

Nemanja Radulovic et les Trilles du Diable


Atmosphère survoltée, digne d’un concert rock pour un violoniste classique: c’était vendredi soir à l’Européen pour Nemanja Radulovic et son groupe Les Trilles du Diable. A la FNAC, leur album arrive en seconde place des classiques après Cécilia Bartoli. Voilà qui atteste l’enthousiasme du public. Leur succès s’explique par un curieux mélange de décontraction et d’incandescence. C’est une sonate de Giuseppe Tartini, La Trille du diable qui leur a donné leur nom.
Mais ils sont tout aussi à l’aise avec Schubert et Tchaïkovski. Nemanja n’est certes pas le diable mais le sorcier du groupe avec son allure de rocker, ses longs cheveux bouclés et longs, tombant sur les épaules. Originaire de Serbie mais arrivé à Paris à l’âge de 14 ans, Nemanja a suivi le cursus du Conservatoire de La Villette avant d’être découvert, un soir par le public de la salle Pleyel, alors qu’il remplaçait la star russe de l’archet, Maxim Vengerov dans le concerto de Beethoven. Depuis la sincérité de ses interprétations fulgurantes et imaginatives enflamme ses auditeurs.
En dehors des concerts en tant que soliste, Nemanja poursuit une carrière de musique de chambre avec ses cinq complices – quatre garçons et une fille- issus d’une autre formation, le quatuor Illico, auquel s’est associé le contrebassiste Stanislas Kuchinski. Leur originalité est pour ainsi dire de décaper la musique avec enthousiasme et cœur. Compte tenu de l’affluence au concert de vendredi soir, deux autres dates sont rajoutées à Paris, mais après une tournée, en janvier.