mercredi 21 janvier 2015

Un Soir à l’Opéra, Saison 2015



Cité des Arts de Chambéry

Vendredi 27 février à 19h30
J.S. Bach,  le concerto « italien », F. Chopin, Berceuse et Fantaisie, L.v. Beethoven, Sonate Op 14,  G. Gershwin, Rhapsody in blue.



Les Classiques du Prieuré

Cloître du Prieuré du Bourget-du-Lac
à 20h30 (du 14 au 28 août)


Vendredi 14 août :
Quintettes de W.A. Mozart et de J. Brahms




Samedi 22 août : 
Le Trio K:
Mathilde Lebert hautbois, Bruno Bonansea clarinette
et Jean Paul Maradan basson
Mozart, Francaix, Tansmann, Ibert, Silvestrini, Poulenc, Auric…



Vendredi 28 août :


Dimitri et Julien Bouclier, duo accordéon et violon
Un voyage musical à travers les paysages d’Argentine, d’Italie et de Russie …



Chapelle Notre Dame des Neiges,la Féclaz à 20h30


Jeudi 13 août:

               Bruno Bonanseaclarinette et le Quatuor à cordes Arod
                                    Quintettes de W.A. Mozart et de J. Brahms








Vendredi 21 août:
Le Trio K:
Mathilde Lebert hautboisBruno Bonansea clarinette
et Jean Paul Maradan basson
Mozart, Telemann, Bach, Beethoven… 

Jeudi 27 août:
Dimitri et Julien Bouclier, duo accordéon et violon
Un voyage musical à travers les paysages d’Argentine, d’Italie et de Russie …

mercredi 3 septembre 2014

Le billet de Mado Venet: Lorenzo Soulès aux Classiques du Prieuré (concert du 29 août 2014)


Voici le dernier concert de l’été aux « Classiques du Prieuré », le 29 août, à l’Espace la Traverse, à l’abri des intempéries menaçantes. L’endroit est confortable pour le piano et pour le pianiste. Lorenzo Soulès est un artiste de 22 ans qui vient de rafler tous les prix du prestigieux Concours de Genève. Ce jeune homme a un toucher extraordinaire au service d’une grande sensibilité.
Les premiers accords du « Merle bleu », extrait du »Catalogue d’oiseaux » d’Olivier Messiaen, ont surpris, voire désarçonné une partie de l’auditoire. Lorenzo Soulès aime ce compositeur et livre toute son énergie à nous le faire découvrir en « live ». Nous avons apprécié l’atmosphère calme et lugubre de la campagne. Il s’en échappe des trémolos de quelques oiseaux de nuit. C’est la « Chouette hulotte », puis « l’Alouette Lulu » qui s’expriment de façon très évocatrice… Merci à Monsieur Louis Mathieu de nous avoir lu les textes de Messiaen qui apportent un éclairage complémentaire à cette musique qui, si elle n’a pas été toujours comprise, a été ce soir bien ressentie.
Loin du « Catalogue d’Oiseaux », nous restons dans les « Scènes de la forêt » de Robert Schumann. Ce fut un cadeau sous les doigts de Lorenzo Soulès. Citons le très émouvant Oiseau-Prophète.
La soirée se termine avec Isaac Albeniz et ce chef-d’œuvre qu’est « Ibéria » (livre I), suite pour piano très brillante qui date des années 1905-1909.
Le « bis » fut une acrobatique étude de Belà Bartok qui allait bien à la puissance de notre interprète de ce soir.
Merci pour cette belle fin de saison et bon vent à Lorenzo Soulès !


                                                                                      Mado Venet

Le billet de Mado Venet: Le Trio à cordes au Cloître du Prieuré (récital du 23 août)


Dans le cadre des « Classiques du Prieuré » au Bourget-du-Lac, nous découvrons ce soir, un nouveau Trio à Cordes, composé de Louise SALMONA, violon, de Léa HENNINO, alto et de François ROBIN, violoncelle. Ils sont issus des C.N.S.M. de Lyon et de Paris.

Leur parfaite maîtrise de leur instrument leur a permis de mettre sur pied en huit jours seulement et en accord avec Paul RIVOIRE, Président de l’Association « Un Soir à l’Opéra » un programme exceptionnel alliant le classique à la musique du XXème siècle.

D’abord le trio de SCHUBERT, op. 99 D 471 tout en nuance et ravissement. Puis celui de BEETHOVEN en do mineur, vraiment « con spirito » avec un éblouissant Allegro et un Finale qui dégage une grande énergie.
Après l’ entr’acte, fut jouée la très belle sonate de RAVEL pour violon et violoncelle qui fut si mal comprise à sa création dans les années 1920. C’est une écriture très riche où l’on trouve quelquefois des évocations de mélodies populaires. Le 2ème mouvement est très vif avec ses pizzicati conduisant vers un mouvement lent bouleversant. La fin est vive et avec entrain comme indiqué sur la partition.
Grâce au talent de nos trois artistes, le public a fait connaissance avec Jean CRAS. Cet officier de marine est né à Brest, dans une famille de musiciens. Il est le contemporain de RAVEL et l’ami très cher de Henri DUPARC. Il fut surnommé le Pierre LOTI de la musique (peut-être aussi à cause de son inspiration exotique parfois. Rappelons qu’il est l’auteur de l’Opéra Polyphème). Le trio donné ce soir date des années 1920. C’est une pièce fascinante qui fut magnifiée par ces jeunes interprètes . On peut souligner au passage le très beau solo de l’alto en dialogue avec les pizz du violon et du violoncelle.

C’était magistral et on se prend à rêver de les retrouver l’an prochain dans cette formation.
Très belle soirée…
  

                                                                Mado Venet



mardi 26 août 2014

Les Classiques du Prieuré Lorenzo Soulès en clôture du festival


Le pianiste Lorenzo Soulès, Ier prix du Concours International de Genève 2012, clôture les Classiques ce vendredi 29 août dans le célèbre Cloître du Prieuré.
Lorenzo Soulès est né à Lyon où il débute le piano à l’âge de 3 ans avec sa mère. A 8 ans, il entre au CNR de Paris dont il sortira 5 ans plus tard après avoir obtenu tous les prix à 13 ans donc… Lorenzo choisit comme professeur Pierre Laurent Aimard qu’il entend lors d’un récital à Paris, il le suit à Cologne, il fait aussi des allers retours vers Barcelone pour étudier l’intégrale d’Ibéria avec la grande Alicia de Larrocha.
C’est ce jeune prodige de 22 ans que nous entendrons ce vendredi 29 août à 21h au Cloître du Prieuré. Lorenzo a choisi d’offrir à son public le compositeur français Olivier Messiaen, avec, extrait du Catalogue d’oiseaux, la chouette hulotte, l’alouette Lulu, le merle bleu, pièces qu’olivier Messiaen composa dans le pays de la Meije qu’il affectionnait. Puis ce sera Les scènes de la forêt de Robert Schumann pour terminer avec Ibéria, le chef d’œuvre d’Isaac Albeniz.

Au Cloître du Prieuré vendredi 29 août à 21 heures, repli à l’Eglise Saint Laurent en cas de pluie.
Prix des places de 10 à 19€

Billeterie : Office de Tourisme du Bourget du Lac 04 79 25 01 99, de Chambéry 04 79 33 42 47 et sur place le soir du concert.

http://www.lns-music.com/management-artistique/lorenzo-soules/ 


Le billet de Mado Venet: Le Quatuor Erell au Prieuré du Bourget du Lac (samedi 16 août 2014)


D’emblée nous sommes séduits par cette étonnante famille… à la ville comme à la scène !
Le Quatuor Erell, musiciens professionnels de l’Opéra de Paris, fonctionne avec un hautbois (ou cor anglais) et un trio à cordes.(rappelons que le cor anglais n’a rien de spécialement britannique mais désigne l’angle que fait l’embouchure avec le reste de l’instrument).
Ces musiciens travaillent ensemble depuis 9 ans et nous ont emmenés en voyage dans le temps, du XVIIIème siècle à nos jours et dans l’espace : Prague, Hongrie, Bulgarie, Roumanie et Russie.
Avec Druschetzky, né à Prague en 1745, compositeur à la cour de Budapest, nous découvrons un hautbois pétillant et virtuose. Nous écoutons ensuite une valse (op. 54 n° 1) de Dvorak très plaisante et même enchanteresse composée à la fin du XIXème siècle
Le public aime entendre la présentation des œuvres quand elle est faite par les musiciens eux-mêmes comme ce fut le cas pour Komitas (1863-1935). Voila un personnage extraordinaire : Arménien, prête, compositeur et ethnomusicologue .
 Il s’appuie en le magnifiant, sur le folklore local avec maestria et bonheur.
Les « Quatorze pièces en quatuor » tantôt gaies, tantôt tristes et langoureuses, d’une écriture riche et ornementée nous transportent dans un autre monde. Il en est de même pour les « Trois danses bulgares », la 2ème étant une merveilleuse complainte où le Quatuor Erell donne toute la mesure de sa sensibilité.
Après l’entracte, nous aurons les « Quatre visions fugitives » de Prokofiev et connaîtrons le jeune Gideon Klein qui mourut en déportation à 25 ans, avec l’allegro de son trio à cordes. D’un autre ethnomusicologue plus connu, Zoltan Kodaly, viendront les « Epigrams pour cor anglais et trio à cordes » pièces sereines et lumineuses.
La soirée se termina par les très, très belles danses hongroises de Bela Bartok.
Le choix de ce programme nous a rapprochés des racines profondes de l’Europe de l’Est et ce fut une bonne idée !
                                                                               Mado Venet

http://www.quatuorerell.com/